Un pas à pas
Abattage des mélèzes / Champsaur
Ebranchage des mélèzes / Champsaur
Après avoir acheminé les grumes sur le terrain, le sciage peut débuter
Les tas de bois sont sanglés à l'aide d'une cercleuse et de sangles RAJA
Le terrassement.
L'étude géotechnique a montré que le sol était composé d'argile, la portance du sol est donc très faible. Elle met aussi en evidence la présence d'eau souterraine. La préconisation est donc de répartir les charges sur des semelles très larges (60 cm) et drainées.
Après avoir réalisé les semelles filantes et monté les longrines en béton armé, les maçons remplissent le trou formé par les fondations de cailloux compactés. Ainsi le dallage portera sur ce hérisson bien stable et drainant. Des réservations sont faites dans les longrines pour faire passer les réseaux AEP (aducction en eau potable), EU (eaux usées) et Elec/PTT.
Des cables d'éléctricité sont tirés avant de couler le dallage.
On aperçoit le goudron qui enduit la longrine, il permet d'étancher celle-ci. L'isolant (type polystyrène) est collé sur la fondation. Un Delta MS est agrafé sur l'isolant, il permet de laisser une lame ventilée. Tout autour du bâtiment, les maçons installent un drain noyé dans un lit de cailloux pour permettre aux eaux de ruissellement du terrain de ne pas stagner contre la fondation mais d'être emmenées en contrebas du terrain vers le ruisseau.
Nous préparons le terrain pour accueillir les bénévoles du chantier : WC secs (par Mathieu Gabiot), tente militaire pour l'ombre, caravane pour sécuriser le petit outillage.
Installation du lieu d'hébergement pour les bénévoles
Affichage d'informations pour permettre aux bénévoles de comprendre le projet
Début du chantier Ossature.
Comment l'ossature va t-elle être montée ?
Traçage au cordex de l'emplacement des lisses
Déroulage et positionnnement de la rupture de capillarité (pour éviter que l'eau remonte depuis le béton vers le bois) et d'un joint permettant l'étanchéité à l'air.
Goujonnage de la lisse d'implantation
Pendant ce temps une équipe débite les bois.
La maître d'oeuvre (architecte DE) imprime en direct sur le chantier les plans côtés de chaque mur. Chaque binôme dispose du plan de la partie dont il s'occupe.
Une autre équipe fait des encoches à la défonceuse dans les lisses basses et hautes (= traverses)
Ces encoches permettent d'encastrer les montants, l'idée étant de limiter leur possible torsion (le mélèze est connu pour beaucoup travailler).
Des planches de contreventement sont clouées à 45° pour permettre de bloquer les déformations possibles du mur.
Après la pose des planches de contreventement, découpe à la circulaire.
Pose du pare-pluie (agrafé)
Pose des liteaux pour ainsi ménager une lame d'air verticale et horizontale sous le bardage
Pose du bardage
Par petits groupes, le charpentier explique certains points techniques
Une fois le mur terminé il est balayé pour ne pas laisser de traces de pieds au mur.
Préparation des poteaux avec des encoches qui permettront de venir moiser le sommier (poutre).
Levage des poteaux et des deux murs nord et sud.
Montage des autres murs du rez de chaussée
Une fois les murs montés, il faut venir terminer l'angle avec le pare-pluie, les liteaux et le bardage
Découpe à 10° en pied de mur pour permettre à l'eau de tomber et de ne pas stagner dans le bas du bardage. Le point le plus bas du bardage est à au moins 20 cm du sol pour éviter que l'eau de pluie ne vienne éclabousser le bardage en tombant.
Pendant ce temps, une équipe assemble les chevrons porteurs
Pose des sommiers (les 2 grosses poutres au premier plan)
Pose du solivage
Pose du plancher OSB et montage des murs de l'étage
Montage et levage des murs de l'étage
Quelques précisions sur le montage d'un mur (ici un mur pignon à l'étage)
Assemblage des montants de l'ossature avec un détail sur l'assemblage d'un linteau (cloué)
Des corbeaux sont réalisés pour soutenir les chevrons des débords de toiture
Levage de la poutre faîtière
La coupe en sifflet du faîtage se situe au droit des poteaux.
Levage d'un paquet de chevrons porteurs
Installation des chevrons porteurs
Au dessus du faîtage, les chevrons sont assemblés à l'aide d'un connecteur en OSB cloué.
Des entretoises en pied de chevrons et en haut de chevrons permettent d'espacer les chevrons de la largeur d'une botte de paille.
Les chevrons sont lardés dans une sablière posée sur le sommet des murs
La volige est clouée sur les dépassés de toiture
Elle est aussi clouée en intérieur mais cette fois par le dessous pour permettre de réaliser le fond du caisson pour venir enfiler les bottes de paille par le haut (moins physique que par le bas)
Un trou (le chevêtre) est laissé pour ménager un passage aux futurs conduits du poêle. Ces trous seront bouchés par le pare-pluie et les tuiles jusqu'à l'installation du conduit du poêle.
Approvisionnement des 230 bottes de paille de blé. Provenance : Jean-Louis Perrier à Lalley
Les bottes sont mises en place à l'aide d'un persuadeur, gros maillet fait maison.
Arrivé au faîtage, il faut redimensionner la dernière botte à l'aide de sangles. Elle est ensuite installée et les sangles sont retirées.
La masse peut servir a enfoncer les bord de la botte.
Au bout de la toiture le petit espace sera comblé avec de la laine de bois.
Les chevrons mesurant 40 cm de haut et la botte 36 cm, les 4 cm restants sont comblés avec une laine de bois. L'idée étant de ne pas laisser un vide entre la botte et la volige, celui-ci pourrait créer une circulation d'air qui attiserait un possible incendie. Une barbotine (argile+eau) aurait également pu être envisagée à cette place.
Mise en place du pare pluie et des liteaux
Le Manitou élève les palettes de tuiles au niveau de la gouttière. Elles sont ensuites réparties sur le toit.
Fin du chantier participatif.
Pose des menuiseries, chassis fixes et coulissants.
Un cordon de Mastic Construction est posé pour venir faire l'étanchéité à l'air de la bavette en bois.
La bavette est ensuite vissée à l'ossature.
Sur la bavette en bois, les oreilles en aluminium sont installées.
La bavette est aussi installée. Un cordon de Mastic Construction est posé pour venir faire l'étanchéité à l'air
Un tableau est vissé sur les côtés et en haut de l'ouverture. Ce tableau sert de feuillure pour la pose du vitrage.
Un cordon de silicone est posé entre le vitrage et le tableau pour terminer l'étanchéité à l'eau et à l'air.
Reprise du chantier à l’hiver 2015.
Isolation du sol de l’atelier avec des panneaux de polyuréthane.
Dégagement des gaines électriques.
Réception et pose des menuiseries.
Les fenêtres de l’étage sont montées grâce au manitou.
Pose de la grande baie vitrée.
Pose des tableaux et appuis de fenêtres fabriqués en atelier.
Façade Sud terminée !
Fabrication de l’escalier extérieur. Il a été conçu avec les restes de bois du chantier participatif de l’été. Toutes les pièces ont été fabriquées dans l’atelier de Gap.
Fabrication des coffrages perdus pour les fondations.
La structure, les poteaux et le gabarit sont prêts !
Place aux fondations.
On prépare les limons !
Mise en place des marches.
Mise en place de la structure sur le bâti.
Mise en place de l’escalier sur la structure grâce au manitou.
Mise en place des poteaux et main courante.
Mise en place des câbles inox.
Isolation des murs en laine de bois 20cm.
Pose du frein-vapeur Intello.
Pose des rails au plafond de l’atelier pour la pose de placoplâtre et de liteaux aux murs.
Pose de la première couche de placo Ba 13.
Pose de la 2ème couche de placo acoustique.